Live is Life...

*Live is Life* Grossesse et RCH – Février

Pas de gif dans les prochains articles. Je suis à l’hosto et sur le téléphone c’est vraiment trop galère… Désolé !

Donc, la fin du mois du janvier se passe relativement bien, vu mon état précédent.

J’ai quand même un nouveau soucis : des douleurs musculaires dans le haut du dos qui me réveille et le seul truc qui me calme c’est la bouillotte d’eau chaude. J’ai même vu mon rhumato (la dernière fois qu’il m’a vu c’était en août avec un projet de bébé et là je suis toute ronde).

Il me fait de la « mésovaccination » qui agit seulement 3 jours, et j’ai une ordonnance pour du kiné. On verra bien.

Le 6 février, j’ai rendez-vous avec ma gynécologue. On fait une nouvelle échographie, et là !

La surprise qui fait plaisir à entendre : la petite fait entre 700 et 720 grammes ! Et tout va bien !

C’était au delà de mes espérances ! Je voulais qu’elle fasse au minimum 600 grammes vu la progression de la dernière fois.

On est joie !

Bon, prochaine échographie le 27 et elle me remet une ordonnance pour pratiquer un monitoring 2 fois pas semaines. Mokai, un nouvel examen que je vais donc découvrir car oui cela sera ma première fois . Et il faut que je trouve une sage-femme aussi…

Arrive le 10 février, je rentre dans mon 6eme mois et là…

C’est le drame !

Non je rigole !

Pas le drame hein mais bon…

Comment ça c’est pas marrant ?

Le dimanche, tout va bien et le lundi je me lève avec des douleurs dans le ventre. Pas excessives mais bien présentes.

Bon, je dois avoir un coup de mou, on va rester tranquille à la maison sans forcer.

Mardi, les douleurs s’accentuent surtout quand je suis debout sans bouger. Assise, allongée, ou quand je marche, c’est gérable mais ça commence m’inquiéter.

La nuit de mardi à mercredi est difficile. Je me lève souvent pour les toilettes et les douleurs au ventre sont de plus en plus présentes.

Mercredi c’est une légère douleur en continue et quelques douleurs en poussées.

Par contre mon transit a complément changé. Je me vide de flotte. Je ne comprends pas ce qui se passe. Je commence vraiment à m’inquiéter. C’est quoi :

  • La RCH qui fait des siennes ?
  • Une merde que j’ai chopé par dessus liée à mon système immunodéprimé ?
  • Et les douleurs qui vont qui viennent, des contractions ?

Franchement, je ne peux pas définir ce que c’est. Faut rappeler que la petite a un peu fait un réaménagement de mon intérieur et plus un organe n’est à sa place, du coup je suis perdue pour savoir d’où viennent mes douleurs.

Dans un élan de chépakoi, je vais sur Doctolib et vois que l’après-midi, la sage-femme qui est pas loin de chez moi a une disponibilité.

C’est parfait !

On va pouvoir déjà vérifier que la petite va bien. Ma plus grande angoisse depuis plus de 5 mois !

Je rencontre donc ma sage-femme et on pratique le monitoring. Je suis pas au top de ma forme mais ça va, je gère. Elle m’installe ces drôles de capteurs et lance la machine. Bon sauf que la petite n’arrête pas de bouger et de donner des coups.

Du coup, galère pour trouver un bon endroit pour entendre son cœur. C’est qu’elle est dynamique la petiote hein ! Et ça fait sourire la sage-femme. Elle me rassure. Chaque fœtus est différent, certains sont calmes et certains sont des kickboxers innées haha ! Moi, elle a décidé de faire la bagarre.

Et vu sa petite taille et mon gros bide, elle a bien de la place pour s’entraîner !

Je reste donc tranquille les 30 minutes. J’explique les 5 derniers mois à la sage-femme qui comme tout le monde, hallucine un peu. Tout ce passe bien et la petite est en pleine forme !

Je remonte chez moi, l’esprit tranquille pour la petite mais ça ne va toujours pas. Ce qui ne veut dire qu’une chose : ma santé part en nouilles !

Encore.

Je rentre et commence à prendre du Spasfon. La douleur se fait de plus en plus présente et les espèces de contractions de l’estomac ou autres organes digestifs se font de plus en plus présentes.

Je passe une nuit de meeeeerde. Je me lève 5 fois, j’évacue de l’eau, beaucoup d’eau !

Mais d’où peut sortir toute cette flotte ?!?

Des douleurs dans tout le ventre que ce soit à l’intérieur comme à l’extérieur. Je ne peux pas toucher mon ventre avec mes mains. Il ne peut pas reposer contre un coussin. Je peine à trouver une position pour dormir.

Un véritable calvaire.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu aussi mal.

Je me lève tant bien que mal avec en plus une vieille nausée qui débarque. J’ai tellement mal que je tiens à peine debout, j’ai ces foutues « contractions » qui me font un mal de chien et en plus je passe beaucoup de temps aux toilettes à… perdre du sang !

P*tain on est bon là !

Je décide donc de me préparer pour monter à l’hosto mais avec la nausée je décide de me poser un peu avant de monter. Pour dire dans quel état je suis.

Je monte donc en milieu de matinée, pour aller au 4B voir la doc car elle seule peut me prescrire des analyses pour trouver ce qui déconne.

Vu la rapidité de la dégradation, je me dis que j’ai du choper une merde par dessus la RCH.

Il ne faut pas oublier que je suis immunodéprimée, que c’est l’hiver et que mon corps aime aussi multiplier des bactéries mauvaises en surnombre pour le corps.

Je me dit qu’avec un peu de « chance » ils vont me trouver une bactérie, je vais prendre un traitement et hop dans 2/3 jours, ça ira mieux !

Hey ho ! Je peux rêver un peu non ?

Je monte donc au 4B, voit la doc qui me prescrit un belle ordo avec prise de sang et 3 cultures de po-acaca.

Je m’occupe donc du po-acaca sur place, ce qui est plutôt facile vu que je vais aux toilettes toutes les heures, histoire de le déposer au centre de prélèvements car la culture est plus longue que pour avoir les résultats de la prise de sang.

Je ne peux pas faire la prise de sang, car on va aussi vérifier le taux résiduel de Ciclosporine et comme j’ai pris mes cachets le matin même c’est loupé pour aujourd’hui. Je dois donc remonter le lendemain.

Sauf que quand j’arrive au centre de prélèvements pour déposer mon petit pot, où les filles me connaissent très bien maintenant, je suis prise d’une de ces « contractions » et ça se voit sur ma gueule que ça va pas.

Je pense que je suis devenue livide. Elle me demande si ça va, je réponds que non pas top avec le sourire et lui explique vite fais mes symptômes.

Elle me conseille quand même de descendre au niveau -2, les urgences gynéco de l’hosto, histoire de vérifier que ce ne sont pas de « vraies » contractions.

Ouais, elle a raison, vu que je suis là, je vais faire ça car là, j’avoue que c’est tendax un max !

Me voilà donc au niveau -2.

Chouette ! Je vais visiter un nouveau service !

Je me pose à l’accueil et j’explique donc vite fait la situation à la secrétaire. Un petit contrôle d’urine plus tard, me voilà dans une salle de naissance à devoir me changer avec la superbe blouse au cul nu et aux motifs improbables.

J’ai à peine le temps de me changer et de m’installer sur le lit, qu’une infirmière arrive. J’explique pourquoi je suis là et encore et toujours un condensé des 5 derniers mois.

Faut bien planter le décor.

Elle décide de faire un monitoring pour voir si tout va bien pour la petite.

J’ai tellement mal au ventre que quand elle me pose les capteurs du cardiotocographe (toi aussi apprends des nouveaux mots en même temps que moi) ça me fait des douleurs dingues.

Elle arrive, plus ou moins, à positionner les capteurs, c’est parti pour 30 minutes de surveillance ! Bon, bien sûr la petite bouge tellement qu’elle est obligé de revenir 5 fois pour replacer le capteur. Ce qui est joie et bonheur vu que j’ai mal dès qu’elle me touche le ventre. Mais bref.

J’ai ces foutues contractions assez rapprochées que j’essaie de gérer avec ma respiration. Et j’attends sagement.

Quasi 30 minutes plus tard elle revient. Je lui demande à aller aux toilettes.

Et bien sûr, la nausée se transforme en vomito. Principalement ce que j’ai bu ce matin, mon café et la moitié de ma bouteille de flotte. Sauf qu’encore une fois je trouve que j’évacue plus d’eau que ce que j’ai pu ingurgiter le matin. C’est trop bizarre toute cette flotte…

Bon, j’aime pas les vomito mais j’avoue que j’ai un poids de moins sur l’estomac. Retour dans la salle d’accouchement pour la suite des examens.

La petite va bien. Elle décide de me poser juste celui qui surveille la maman.

Allez hop ! C’est reparti pour un tour.

Me voilà avec un seul capteur !

Je gère les contractions sauf que je sens que ça bouge d’endroit.

WTF ?!?

Et là, je vois revenir l’infirmière avec une collègue.

Donc, c’était bien gastrique, au début, sauf que maintenant c’est devenu gynécologique.

Sérieusement ?!?

Mais comment que je suis vraiment mal foutue…

Après, je pense que celles gastrique ont dû stimuler mon utérus et BIM ! On passe à des vraies contractions. Elles décident de me donner du Spasfon orodispersible pour voir si ça calme…

Mais finalement, elles reviennent pas beaucoup plus tard avec une perf pour du Dalfagan et du Spasfon.

Ah ben tiens, la perf ! Elle m’avait pas manqué celle là -_-

Une infirmière vient pour me faire une prise de sang, histoire de faire un petit bilan.

Me voilà donc branché à ma perf. Je n’ai plus qu’à attendre qu’elle fasse effet et à attendre les résultats de la prise de sang.

Le temps passe, inexorablement dans cette faille spatiotemporelle.

20 minutes, 1 heure… C’est la même chose pour moi maintenant.

La perf fait effet et calme les contractions. Ouf.

J’ai le droit aussi à mon premier touché vaginal pour vérifier que le col n’a pas bougé.

Mais si c’est pas génial ça !

Alors, j’ai déjà eu droit aux touchés fait par des gynécos dans le cadre de suivis basiques mais alors celui la! Il envoie du lourd !

Je dirai même qu’il va au fond des choses !

Après, c’est surtout désagréable, pas spécialement douloureux mais franchement je pensais pas que c’était possible de toucher le col avec ses doigts !

Anatomie : 1 – Jennifer : 0

Bonne nouvelle ! J’ai beau avoir eu des contractions, mon col est bien et n’a pas bougé. Chouette ! La petite est bien au chaud et elle va y rester !

Et pour continuer dans la lancé, j’ai aussi le droit à une petite échographie endovaginale.

Après mille ans, les résultats de la prise de sang arrivent.

Bien sûr aucune surprise, la crp a augmenté. Elle voit avec le pôle gastro. Bon, vu que je dois faire la prise de sang le lendemain. On verra avec ces résultats là ce que l’on fait. Elle me deperf et je peux enfin rentrer chez moi.

Il est 14 heures.

Alors je tiens à dire que j’ai été agréablement surprise par la rapidité, l’efficacité, l’écoute et le temps prit pour expliquer par tout le personnel que j’ai croisé dans ce service d’urgence.

Alors, je sais que c’est plus « facile » dans un service dédié et surtout, ils sont en nombres d’où cette efficacité.

J’ai vu 6 personnes différentes, infirmières, aide-soignantes, et l’interne qui ont bien pris le temps de m’expliquer à chaque visites ce qui se passer et ce qui aller se passer.

J’ai donc la prise de sang à faire demain matin.

Mais sais-tu ce que je devais faire le vendredi matin ?

C’était prendre l’avion pour monter dans le nord afin d’assister au mariage d’amis. Mariage que j’attends depuis 1 an et demi. Mariage où on a donc prit des billets d’avion, un hôtel et où on devait monter du vendredi au lundi pour aussi visiter les environs. Des minis vacances quoi !

Je rentre donc chez moi, rassurée pour la petite mais avec une tristesse de fou. Je ne vais pas pouvoir partir dans cette état là. J’ai toujours mal et du mal à tenir debout. Je me mets à pleurer.

Mon corps et la maladie sont de gros bâtards qui ont vraiment décidé de me pourrir la vie.

Tu vas « rire » mais réellement, avant d’aller mal, je lui demandais de tenir encore 2 semaines. Et même qu’après, j’étais prête à l’idée de devoir allez à l’hosto. Voir même d’y rester plus longtemps qu’une semaine.

Mais non, « il » en a décidé autrement et BIM !

Je suis tellement dégoûtée.

J’avais trouvé la robe parfaite, pas cher, ou je ressemblais à une grosse boule à facette et je trouvais ça génial ! Je suis même allée chez le coiffeur, truc qui arrive rarement (je me coupe les cheveux toute seule).

On avait même investi dans une grande valise pour l’occasion ! On avait coordonnée nos tenus avec l’homme.

Tu le sens la tristesse profonde.

Bref. #MaVie

Donc, nous sommes le vendredi 14 février et nous (mon homme est venu avec moi) voilà à l’hosto pour ma prise de sang.

Je devais appeler la doc pour la prévenir quand j’avais fait la prise de sang mais vu que nous sommes sur place, autant prendre l’ascenseur.

On regarde les résultats de la coproculture. Verdict : pas de virus, pas de bactéries. Bon, on va attendre les résultats de la prise de sang afin de voir mon taux d’albumine (oh tiens encore elle !) ainsi que le taux résiduel de Ciclosporine. On convient donc que j’appelle l’infirmière vers 18h pour en savoir un peu plus.

On rentre donc chez nous.

Puis à 14h30, mon téléphone sonne, c’est l’infirmière (et oui j’ai le numéro enregistré dans mon phone). Je ne peux pas répondre, c’est donc monsieur qui décroche. Avant même d’entendre ses réponses et qu’il me dise ce qu’il en est, je sais pertinemment que si elle a appelé plus tôt que prévu c’est que ça puducul et qu’il va falloir que je monte.

Avec les réponses données, c’est sur. L’albumine est en berne, faut refaire les niveaux. Il faut donc que je fasse ma valise et encore une fois, je vais passer le week-end à l’hosto et aussi pour un temps indéterminé.

Je suis au bout de ma vie.

3 semaines tranquilles. P*tain ! 3 SEMAINES !

Je prépare ma valise d’hôpital avec les affaires (culottes, chaussettes, débardeurs, pull) qui était à la base prévue pour la valise du mariage.

Comment ça te fout un coup de déprime supplémentaire cette histoire !

BIM !

Je mets 5 minutes à la faire. J’ai malheureusement l’habitude maintenant et bien sûr je prends toujours plus de dessous que ce que l’on m’annonce. Dans ce cas, c’était 24 à 48 heures

Des câlins aux chats et nous voilà en voiture.

Le retour du come back en 4B…

Je change de chambre cette fois-ci. J’ai vue sur Nice et ces collines, et un bout de la mer quand on se met à la fenêtre. Le lit n’est pas encore trop usé au niveau des fesses et même si je donne sur la route, j’ai ni le soleil qui surchauffe ma chambre déjà bien chauffée et surtout le plus important de fou !

La ventilation ne fait pas de bruits !!!

Je répète ! La ventilation ne fait pas de bruits !!!!

Et qui dit ventilation silencieuse, dit que je vais dormir la nuit !

Normalement…

C’est bête, mais tu finis par t’accommoder de tous ces petits détails quand tu passes beaucoup de temps à l’hosto.

Une fois installée, pose de ma copine la perf, prise de sang et visite du jeune interne.

Donc on va me recharger en albumine.

Ça, ok.

On va aussi me balancer de la cortisone, car comme je l’ai déjà dis, la cortisone fonctionne super bien sur moi. Bon j’étais encore une fois en sevrage et j’étais arrivé au dosage de 20mg… Voilà quoi.

Donc ça aussi, ok.

Mais mon taux de Ciclosporine est bon. Ca c’est bien, mais ça veut dire que ça ne donne pas le résultat escompté. Et ça, ça craint grave.

Les docs vont devoir discuter d’une « solution » mais franchement je pensais que les immunosuppresseurs était la dernière alternative avant l’opération.

Ça sent pas bon cette histoire.

Et comme on est vendredi, ils ne pourront en discuter que lundi.

Donc albumine et cortisone sur 3 jours. Je ne sortirai pas ni samedi soir, ni dimanche. Tu vois que j’ai bien fait de prévoir plus de dessous car là, ça fait plus que 48h si je sors lundi… avec un peu d’espoir.

Je suis sûr qu’ils vont me garder le temps de trouver la « solution ».

Hey Jenny ! Je trouve que tu n’étais pas assez déprimée avec cet histoire de maladie qui a foutue en l’air ton week-end mariage, et si j’en rajoutais une couche avec un séjour à durée indéterminée à l’hosto ? Non, ça te plaît pas ?

BEN VA FALLOIR FAIRE AVEC MA VIEILLE !

Yeah !

L’avantage à tirer de mon séjour : à la première perf de cortisone, en une heure mon état passe de : ça ne va pas à ça va bien. Je n’ai d’ailleurs plus mes douleurs dans le dos et ça calme aussi la crise d’hémorroïdes.

Hey ! Faut bien que je trouve du positif à tout ça, non ?

Le week-end, c’est donc perfs de cortisone et d’albumine. Le soucis c’est que la cortisone m’empêche de dormir, je passe donc les nuits de samedi et dimanche en *mode insomnie* et la journée je n’arrive pas dormir non plus.

En plus, je me tape des douleurs lombaires de ouf et mon souffle est devenu hyper court.

J’irai pas faire un concours d’apnée.

Quand j’essaie de dormir sur le dos, les lombaires me lancent mais j’arrive à respirer.

Quand je me mets sur le côté, je n’ai pas mal au dos mais je sens comme une pression sur le sternum qui m’empêche de respirer.

On n’est pas bien là encore une fois !

Je passe donc mon temps à regarder la télé en attendant le petit déjeuner…

Nous sommes lundi. Normalement je dois voir les médecins avec une solution potentielle.

Par contre, je commence sérieusement à m’inquiéter car je sens vraiment rarement la petite bouger. Elle qui se sert des mes organes internes comme punching-ball, ça commence à me mettre le stress. Je vois l’interne le matin et lui en parle. On convient donc que dans la journée, je descende faire un tour aux urgences histoire de vérifier que tout va bien.

Je sais que ça fait 3 jours que je suis sous cortisone et qu’autant la nuit de vendredi j’ai dormi comme un bébé mais samedi et dimanche c’était plutôt bonjour l’insomnie. Donc fatigue + cortisone, je pense que ça joue sur les non-ressenti de la petite.

Je descends donc dans l’après-midi, contrôle échographique, j’entends son cœur, tout va bien elle est toujours là et son cœur bat bien. Elle bouge d’ailleurs beaucoup mais je ne la sens pas particulièrement. L’échographie est bonne, elle fait près de 830 gr.

C’est bien ma fille, continue de grossir !

On fait aussi un monitoring. Pareil, elle bouge tellement que l’infirmière galère à trouver où poser le capteur haha !

Et c’est parti pour 30 minutes ! Contrôle ok, tout va bien. L’infirmière m’explique que la cortisone peut avoir deux effets : soit énerver le fœtus soit justement le calmer. Vu qu’elle bouge beaucoup mais que je ne la sens pas, je pense qu’elle bouge mais avec moins de force que d’habitude.

En plus elle a changé de sens, elle est à l’horizontale la tête à droite et on m’explique que des fois quand le fœtus change position, il arrive que l’on sente moins les mouvements.

Malgré tout me voilà rassurée et je remonte donc dans ma chambre.

Le soir j’ai enfin la visite du médecin. Verdict : on va reprendre la cortisone à 60mg par jour car il semblerait que dès que l’on baisse le dosage pour faire le sevrage, ça part en cacahuète.

D’un côté, quand je regarde ces 3 derniers semaines, il est vrai que j’avais quand même remarqué un changement au fur et à mesure que je diminuais la dose…

Bon, espérons que ce soit ça et que ça marche car pour l’instant il n’y a pas d’autres alternatives.

Il ne veut pas prendre le risque de me changer de traitement car ils n’ont pas assez de recule concernant l’administration de ces traitements pendant une grossesse.

Il va donc me laisser sous cortisone jusqu’à la fin de la grossesse, vu qu’il n’y a pas de contre indications. Alors certes, un traitement long sous cortisone peut avoir aussi des effets négatifs mais le ratio risque/bénéfice fait qu’il vaut mieux que je garde la cortisone.

D’ailleurs nous n’arrêtons pas la Ciclosporine pour autant. Il craint que si on l’arête, mon corps fasse encore nawak.

Je reste donc encore sous immunosuppresseur.

#joie

On va donc arrêter la cortisone par perf et dès mardi on reprend par voie oral pour prendre le relais. Je dois donc rester encore au moins jusqu’à jeudi pour vérifier que le relais se passe bien et que mon corps réagisse bien.

Chouette on va donc m’enlever la perf ?

Et bien non !

Mon albumine était tellement en berne que l’on doit encore continuer les perfs.

N’oublions pas qu’ils m’en ont administré 3 fois par jour depuis samedi et que mon taux à ce jour n’est toujours pas fameux. A cause de l’inflammation, cela prend plus de temps.

Su.per.

Bon, on garde la perf mais on la change de bras car elle a tendance à se boucher sur mon bras gauche.

A côté de ça, à la base on devait faire des choses avec mon chéri, genre le mariage des copains et aussi un roadtrip sur Grenoble.

Tout a dû être annulé. Mais pour être avec moi, il a quand même gardé ses jours de « congés ». Alors il monte tous les soirs me voir et cette fois-ci on se fait péter quelques ubereat histoire de me changer des repas de l’hôpital. Ça fait du bien de manger du gras !

J’ai la chance de l’avoir, mon homme. Ooooooh oui!

Certes ce n’est pas évident pour moi, mais ce n’est pas évident pour lui non plus. Il n’a pas les douleurs mais psychologiquement, voir la personne que l’on aime souffrir et être malheureusement impuissant, ce n’est pas la panacée.

A toi, mon soutient sans faille depuis plus de 14 ans, je t’aime.

Instant gnangnan 🙂

Je n’arrive toujours pas à dormir, toujours le souffle court, toujours les douleurs dans le dos. Je dors en début de soirée puis vers 2h30 c’est insomnie… J’adore.

Par contre, je n’ai pas la perfusion de cortisone de minuit. Cela ne change rien à mon non-sommeil.

Mais je ne sais pas si il a une causalité entre ça, le fait que j’ai réussi à me reposer un peu et le fait d’avoir été rassurée au service gynéco mais dès le matin, y’en a une qui a repris du poil de la bête et qui recommence à bien se servir de mon utérus pour un punching-ball.

Ça fait plaisir de la sentir me kicker, cela m’avait manqué. Et oui, chaque coups me rassure.

On me change la perf de bras, on me la pose à droite dans le pli du coude. C’est pas pratique mais là elle ne me gêne plus, pas comme de l’autre côté, puis comme il faut encore passer de l’albumine…

Le matin, j’ai quand même la grosse fatigue et j’arrive à dormir un peu, histoire de récupérer de mes non nuits.

Quand tout à coup l’infirmière arrive !

Elle vient me faire une prise de sang car… j’ai le droit à une nouvelle transfusion !

Et oui ! Mon taux d’hémoglobine est redescendu à 8,5 !

Si c’est pas génial ça ! Donc on recommence, recherche des RAI toussa et avec un peu de chance j’ai les poches le mercredi après-midi !

Je pensais tellement y échapper cette fois. Et bien non !

Et j’ai eu de la chance ! Les poches arrivent le mardi soir!

On est mercredi et l’infirmier vient donc me poser la première poche. Il y a une étudiante avec lui, du coup j’ai le droit aussi à une explication complète et détaillée de la procédure.

J’aime bien apprendre des trucs. J’ai du coup appris la formule pour calculer le débit à faire en fonction du volume de la poche à passer et du temps.

C’est bon, je peux me reconvertir… Ou pas haha !

On me passe donc 2 poches mais cette fois-ci c’est du O+. A croire que j’ai vidé le stock de l’EFS de Marseille de A+ avec mon phénotype.

Bon, j’ai toujours le moment de stress quand je vois le sang arriver à ma veine. Même au bout de la 3ème fois…

J’espère que cela sera la dernière fois malgré tout.

J’aimerai que mon corps arrête de déconner.

Le soir j’ai même la chance d’être enfin « déperfusée » ! Et comme à chaque fois que l’on m’enlève la perfusion, je me retrouve à bouger les bras en mode :« J’ai des avants bras ! ». Comme Monica et Phoebe qui se moquent de Rachel et ses copines au Central Perk !

Du coup, qui dit plus de perf, dit retour à la maison. Enfin le jeudi quoi. Car il faut me faire une dernière prise de sang afin de vérifier que la cortisone remplie son rôle, que mon taux d’hémoglobine est remonté et que l’albumine aussi !

Tout va bien, je suis donc sortie le 20 février vers midi et la première chose que nous avons fait avec mon homme c’est d’aller manger Burger King !

Le 27 février je fais donc la deuxième écho avec le Dr Saïdi de Lenval. On contrôle tout encore une fois.

La petite a dépassé les 1000 grammes !

Youhou ! C’est toujours moins que la moyenne mais on avance doucement !

Les courbes ont changées. Mademoiselle a donc maintenant une grosse tête, un abdomen dans la moyen mais toujours un fémur court. Au 3 percentil.

La doc pense que c’est surtout à cause de la cortisone mais elle n’est pas inquiète.

Et donc, on fini le mois de février et la suite ne va pas tarder, histoire de rattraper mon retard !

Voilà. Voilà

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